L’art du mime

Le mime :
Devient un Art du mime et du geste

1- origine :
Le Mime antique

Le paradoxe autour du sens du mot mime semble remonter fort loin :

Cinq siècles avant Jésus-Christ, en Grèce, le mot mime existe déjà mais c’est un genre littéraire, un genre mineur mais populaire, plein de jurons, de plaisanteries grossières et triviales. Les acteurs jouent à l’orchestre, devant le “proscenium”, sans masque, le visage noirci ou coloré. On est loin de la pantomime blanche. Plus tard, vers 240 av JC, un grand acteur, Livius Andronicus, perd la voix et obtient du public de faire dire son texte par un jeune esclave pendant qu’il joue et exécute les mouvements. Pour l’acteur, texte et geste se dissocient : c’est la naissance d’une pantomime muette. Et pendant de nombreux siècles les mimes parlants et les mimes muets se côtoient, se rencontrent, se multiplient. Le geste croise le mot, le mot croise le geste.

À cette époque le mot pantomime a un sens large de « tout imitateur ».

Les débuts du Mime au XXe siècle

C’est finalement plus de 20 siècles plus tard, qu’après de nombreuses disparitions, mutations, restrictions, amplifications, souvent en rapport avec l’interdit de parole, qu’un certain art théâtral du corps, du geste, du mouvement souhaite se retrouver sous l’appellation « Arts du mime du geste ».

La richesse de l’art du mime prend très probablement ses racines, dans les années 20, à l’école du Vieux-Colombier dirigé par Jacques Copeau et Suzanne Bing

On peut dire que la France est le berceau du « mime », grâce aux figures :
Etienne. Decroux, J.L. Barrault, Marcel. Marceau, Jacques. Lecoq

2- Le mal être:

Depuis les années 70, beaucoup de compagnies ne se reconnaissent pas dans le mot « Mime »,
soit que l’esthétique de leur travail est très éloignée de l’image majoritaire de la pantomime blanche, soit qu’en acceptant ce nom ils laissent perdurer une ambiguïté qui trouble autant les directeurs de théâtre et de festival que le grand public.

3- Nouvelle aire :

Cependant ces artistes se sentent concernés, de par leur formation, ou par l’aspect narratif ou dramatique de leur gestualité ou de leur mouvement, par le mot mime ou d’une manière plus large par la “mimésis”. Ils se revendiquent d’un travail sur le geste, sur un corps dramatique voire narratif, sur un mouvement théâtral, sur des images corporelles signifiantes.

C’est pourquoi le terme « Arts du mime et du Geste » est né, une nouvelle appellation plus générique sous laquelle tous ces artistes pourraient se regrouper.

4 – Les courants existants du mime, deux façons de faire :

Mais deux grands courant du mime existe aujourd’hui :

Le premier révèle, au-delà d’une œuvre esthétique très personnelle, mais peu publique, les principes généraux et fondamentaux d’un mouvement dramatique, qui comme on le verra par la suite, va nourrir à bien des égards les autres arts de la scène. Le second, pédagogue de talent, inscrit par un enseignement plus général le jeu de l’acteur dans le corps et le mouvement, formant aussi bien des acteurs, que des mimes, des clowns, des auteurs ou des metteurs en scène.

L’un et l’autre replacent le corps au centre de la scène théâtrale.

5 – Les écoles et festivals existants :

Les écoles

Le Théâtre du mouvement Un théâtre du burlesque

Théâtre d’Objets

Ecole sur l’art d’etienne decroux :

Fondé sur les principes de mouvements du corps dramatique (articulation, segmentation, chronologie, hiérarchie, fixation, cristallisation, additions et soustractions segmentaires, ondulations progressives ou dégressives, contradictions, contrepoids, figures et marches, etc). Il propose, en somme, une grammaire quasiment incontournable pour la lecture du corps en mouvement de l’acteur, lui permettant de faire le portrait des choses, des actions, de la pensée

le site : http://www.mime-corporel.eu/

Situé à paris Bellevielle 20 ème arrondissement 10TER Rue Bisson, 75020 Paris
09 51 55 08 16

Ecole sur l’art de jacques lecoq :

développe une pensée sur l’art et la création qui passe par une pratique. Il élabore une école davantage orientée vers la formation d’un acteur créateur que vers un interprète d’un texte littéraire existant. Son travail ouvre de nombreux champs de recherche qui nourrissent les arts de la scène, entre autres : le choeur, le masque neutre, larvaire ou expressif, la Commedia dell’arte, le clown ou le bouffon, les architectures scéniques prolongeant le corps (par son laboratoire de recherche, le LEM), et généralement, le mouvement théâtral

le site : http://www.ecole-jacqueslecoq.com/

Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq, 57 rue du Faubourg Saint-Denis Fax: 75010 Paris

Ecole de Marcel marceau :

Elle est à l’origine de l’Ecole Internationale de Mimodrame de Paris, fermée en 2005.

Les grands festivals :

Le Festival Mimos de Périgueux : ouverture à des esthétiques nouvelles

Pinok et Matho

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